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Si la marche était le secret de la longévité ?

Pourquoi marcher


Lorsqu'on est jeune, on commence à bouger en se tournant d'abord sur le dos, puis sur le ventre. Nos mains se placent pour que nous puissions commencer à ramper, et progressivement, nos jambes gagnent en force pour nous aider à nous lever. Nous trouvons notre équilibre et faisons nos premiers pas.


La marche est innée chez les humains et les animaux, qu'ils soient bipèdes ou quadrupèdes. Personne ne nous apprend à mettre un pied devant l'autre, c'est instinctif.


Comme beaucoup d'autres instincts, avec l'âge, nous en perdons certains à cause de l'influence du monde matériel. Pour beaucoup, la marche est également une faculté qui s'efface, laissant place au fauteuil.


Pourtant, la marche est l'un des remèdes à de nombreux maux. Dites-moi, quand est-ce que vous avez marché sans destination précise pour la dernière fois ?


Lors de mon voyage, j'ai rencontré quatre marcheurs inspirants âgés de 41, 71, 72 et 74 ans, tous en excellente santé.


Michel O’Neill, 72 ans, professeur émérite à l’université Laval. Cet homme à l’endurance phénoménale demeure dans la région de Québec. Nous nous sommes rencontrés pour la première fois au Monastère des petits Frères de la Croix en Charlevoix. Michel donne de son temps pour entretenir les sentiers pédestres et la forêt autour du monastère. Des bottes, une scie à chaîne, Michel est prêt à travailler durant des heures pour connecter avec la nature.


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Cet amoureux de la forêt a écrit deux livres de recherche sur la marche pèlerine au Québec. C’est un type de marche de longue durée né du regain de popularité pour le pèlerinage vers St-Jacques-de-Compostelle dans les années 1980. Son principal constat : la marche de longue durée « à la Compostelle » permet à des gens qui n’auraient pas la forme ni la motivation pour faire de la longue randonnée en forêt ou en montagne de profiter de tous les bénéfices physiques, mentaux de la marche. On peut la pratiquer sur plusieurs centaines de parcours à travers le monde dont une trentaine au Québec.


Du côté de Denis Chagnon, ancien directeur des communications pour l'OACI, âgé de 74 ans, la marche fait partie de son quotidien. En effet, Denis ne possède plus de voiture depuis une quarantaine d’années. Il s'est établi à Longueuil et se déplace vers Montréal à pied et en métro.


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Grâce à la marche, il jouit d’une très bonne santé. En fait, il est simplement en forme, car en plus de la marche il pratique des exercices de flexibilité tout en adoptant une alimentation saine. Lorsqu'il m'a accueilli, il m'a préparé un plat de tofu et des petits fruits en purée. Je ne connais pas beaucoup d'hommes de sa génération aussi dévoués à leur santé.

Adepte de la cohérence, il a adopté un mode de vie visant un impact environnemental aussi neutre que possible. On le surnomme aussi "L'homme qui marche partout", le titre de son joli petit livre sur la marche. Vous pouvez écouter son émission "Marchez vers le bien-être » sur les ondes de Radio VM (91,3) et en reprise sur son site internet, www.jemarchepartout.com


Pendant mon trajet sur Le P'tit Train du Nord, j'ai croisé une femme plus âgée que moi. J'ai dû accélérer pour la rattraper, car sa cadence était régulière et déterminée.


J'ai fait la rencontre de Lucie, 71 ans, de Saint-Jérôme. Elle occupait un poste de direction dans le domaine de la santé et a découvert la marche de longue durée à 50 ans. Son premier voyage en Espagne pour marcher sur le chemin de Compostelle a été une révélation. Depuis, la marche fait partie de sa routine quotidienne, avec une moyenne de 9 km par jour.


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"La marche m'a sauvée. Mon travail était stressant et exigeant. La marche m'a permis de gérer mon état mental et mes émotions. C'est une belle façon de se libérer", m'a-t-elle confié sur Le P'tit Train du Nord.


Enfin, le plus jeune des quatre, Dominic Charette, 41 ans, a été diagnostiqué avec un diabète de type 2 en 2010. Malgré sa taille de 5 pieds 6 pouces et un poids initial de 335 livres, il a pris le contrôle de sa santé en découvrant la marche en forêt. Trois ans plus tard, il avait perdu plus de 125 livres. Lors de mon passage à Val-David, Dominic m'a rejoint pour marcher 40 km.


Suivez les aventures de Dominic sur Facebook :

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Voilà le retour à l'essentiel : profiter de moments simples, partager avec les autres et prendre soin de soi.


La marche pourrait-elle être la clé de la longévité et du bonheur pur ?


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Commentaires


« J'ai l'immense plaisir de recevoir Yannick à notre Résidence Jazz Newman dans le cadre de sa conférence et je suis ravie à quel point les résidents sont allés de l'avant avec leur question et que Yannick à su les accrochés et ce pendant 2h de sa conférence c'est incroyable. »

Julie Campeau

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