Guillaume Lemay-Thivierge revient à la télévision.

Je vous partage une histoire que j’avais gardée pour moi l’été dernier.

Lors d’un de mes entraînements pour le Everesting 29029 à Tremblant, j’arrive au sommet en sueur. Un gars, en compagnie de son petit chien dans son sac à dos, me regarde dans les yeux et me dit « WoW, tu sembles vraiment en forme ! »

Je lui raconte mon projet que je vais monter la montagne 15x en 36h le 4 septembre prochain. On se met à discuter ensemble. Le gars est autant sociable que moi, donc la conversation coule facilement.

J’arrête la conversation, je lui dis je te connais toi ?

Il me fait signe de la tête que oui c’est bien Guillaume.

Je lui propose de redescendre avec lui.

Évidemment, je lui ai posé plein de questions sur sa santé mentale, comment il a vécu son retrait et toute la haine qu’il a subit sur les réseaux sociaux.

Étant un sujet qui m’intéresse beaucoup, je lui ai partagé mes expériences face à Facebook lorsque j’ai traversé le Canada à pied.

J’ai eu beaucoup de compassion envers lui durant ces épreuves-là.

Au moment de sa blague de bouleau, j’étais à Midland en Ontario. Je me souviens comme si c’était hier.

Moi, j’espérais avoir de l’appuie sur les réseaux avec des likes.

Lui, une farce de travers sur Tik Tok et il perd tout.

Aujourd’hui, être une figure publique, qu’elle soit de petite ou à grande échelle, ce n’est vraiment pas facile.

Tout se que tu dis et écris est scruté à la lettre et débattu sur la scène publique.

Plus tu en fais, plus tu en veux, c’est à dire que tes endorphines et dopamines carburent à cette reconnaissance et aux désirs de stimulation. A un moment donné tu ne prends plus le temps de te poser la question simple : pourquoi je fais ça ! (Je reconnais que c’est une phrase vague, je pourrais en parler en long et en large. Ça s’applique à tout, reconnaissance, bien matériel, argent, amour, sex etc)

Avant que je parte marcher, je travaillais 80h semaine, j’avais une business prospère dans le domaine de l’animation. Je roulais à fond la caisse. J’étais pris dans l’engrenage de la sur-consommation. Je désirais des reviews positifs de la part de mes clients dans le but d’avoir plus de contrats pour pouvoir payer mon condo, mon camion, mon char.

Je ne faisais plus mon travail par passion comme lorsque j’avais commencé à l’âge de 18 ans. J’avais des obligations financières.

Cette pause de 10 mois a vraiment porté à ses fruits.

Aujourd’hui, j’ai repris l’animation, j’ai eu une super belle saison de mariages et d’anniversaires. La saison des party de Noel arrive bientôt, grâce à mon petit train de vie que j’ai maintenant, je ne suis plus dans l’obligation de sur-charger mon horaire. Je prends que des contrats qui m’allument. Surtout, je ne prends plus de contrat dans l’objectif de payer un compte, je le fais par plaisir et par conection avec mon client, c’est une grosse différence sur ma santé mentale et le stress.

Cette pause, m’aura fait voir à quel point que j’aime mon travail tout en étant capable de m’imposer mes limites.

Tout comme Guillaume, cette pause lui a permis de faire quelques pas de recule. De connecter avec la nature, de prendre soin de lui et de sa famille.

Comme il m’a dit, je ne sais pas quoi faire d’autre, j’ai été acteur et animateur toute ma vie, c’est ça qui m’allume. Je suis vraiment privilégié de pouvoir partager ça avec un public depuis mon jeune âge. (On a un gros point en commun lui et moi )

Pour terminer, trouver sa mission de vie ce n’est pas facile, rester aligné avec ses convictions profondes sans être influencé par les éléments extérieurs c’est encore moins facile. (phrase à méditer)

Guillaume, j’espère bien qu’on aura la chance de refaire une rando ensemble. Ce moment partagé avec toi est l’un de mes highlights de l’été.

Je te souhaite bon succès pour cette 2e partie de ta carrière !

Amicalement.

Yannick

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