top of page
info7296720

Le cercle vicieux de la pauvreté

La pauvreté en Ontario



On ne se la cachera pas, la pandémie a eue énormément d’effets catastrophiques sur l’économie et sur la santé mentale. En effet, en Ontario, plusieurs personnes ont décidé de quitter les grandes villes pour aller s’installer en au alentour dans le but de trouver un appartement moins dispendieux.


Une idée intéressante


Grâce au télé-travail, les gens pouvaient travailler de la maison. Pourquoi demeurer dans un appartement qui coûte 2000$ par mois à Toronto.


Donc, plusieurs personnes ont quitté leur appartement pour de rendre vers Hamilton, Peterborough, Kitchener, Barrie, Orillia, pour nommer que ces villes.



Entre-temps, sur le plan économique, la pandémie a frappé durement dans certains domaines. Alors, en plus d’avoir quitté leur appartement, ils ont perdu leur job. Conséquence ? Pas d’adresse, pas de job, pas de job pas d’adresse.


Ça peut de venir un peu compliqué.


J’ai rencontré Hazel et son chien Sky sur la route à Bracebridge. Je passe à côté d’elle, elle me demande si j’ai une tente à lui donner. Un peu compliqué dans mon cas de lui donner ma tente puisque je me retrouve un peu dans la meme situation qu’elle, c’est à dire que je vie aussi dans la rue pour les 8 prochain mois.


Nous avons discuté pendant presque une heure ensemble. Elle me racontait qu’elle était instructrice de parapente. Et que depuis quelques années sa santé ne va pas bien. Problèmes aux genoux, cancer qui est presque guéri etc.


Elle avait une maison qu’elle louait avec deux autres personnes au coût de 1200$ chaque par mois. Malheureusement, elles se sont fait évincer. Elle s’est malheureusement retrouvé à la rue.



Le problème ne s’arrête pas là, car la causalité de sa vie continue de s’amplifier. Puisqu’elle souffre des ses problèmes aux genoux et qu’elle ne peux pas avoir de prescriptions du docteur elle se retourne vers les pharmaciens de la rue et elle m’a avoué qu’elle consomme du crac à l’occasion pour diminuer ses souffrances.


Les itinérants sont des gens à grand cœur


Après quelques minutes de discussion elle m’invite à aller prendre un café au Tim qui était à côté. J’étais vraiment surpris de cette invitation puisqu’elle m’avait confié qu’il lui restait que 17$ dans son compte de banque.


En plus, la veille, la police l’avait emmené dans un hôtel de la ville pour qu’elle puisse se loger avec une autre personne. Cette chambre coûte 250$ la nuit.


En plus, en se dirigeant vers le Tim, je lui disais que je voulais me rafraîchir un peu. Sans hésiter elle m’a offert d’aller prendre une douche à son hôtel. Étant donné que le soir j’avais un endroit où demeurer ce n’était pas nécessaire.


Alors, elle est allé au Dollorama pour acheter des gâteries pour son chien. Je suis allé chez Tim. Je lui ai acheté un café, elle ne voulait que ça et quand elle est revenu j’ai suis comment elle fait pour garder le moral.



Malgré tous les malheurs qu’elle vie, Hazel garde toujours le sourire. Elle salut les gens, discute avec tout le monde. Son positivisme est contagieux et surtout elle garde la foi et prie Dieux à tous les jours.


Cette rencontre avec Hazel a été très significative pour moi. Elle n’a rien et elle est heureuse. J’ai tout et des fois je trouve le moyens de me plaindre.


On s’en fait tellement avec des problèmes inutiles et superficiels qu’on n’oublie l’essentiel. Être heureux tous les jours quoi qu’il en vienne.


Nous nous sommes fait un gros hug et nous avons pris des chemins opposés, j'avais le cœur gros elle les yeux plein d'eau ne sachant pas où elle ira.



Vous aimez mes textes, je vous invite à contribuer financièrement par carte de crédit en vous inscrivant mensuellement sur mon site web ou par virement Interac

yannickproulx@icloud.com mot de passe : Marche


L'argent reçu servira à offrir des conférences gratuitement à des jeunes d'écoles défavorisées.



136 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Commentaires


bottom of page